Une ferme à ciel ouvert envahira une partie des rues de Béthune pour les traditionnelles festivités de la Pentecôte. En 1898, la municipalité voulait absolument solliciter la musique municipale pour ces fêtes.
Et pour cause, la musique demandait une subvention de mille francs pour participer à un concours à Aubervilliers. Même si le Maire Alfred Legillon (notre photo) trouvait le lieu du concours trop éloigné de Béthune, la commission des finances avait émis un avis favorable à cette demande de subvention.
Le problème majeur venait de la date. En effet, ce concours devait se dérouler le jour de la Pentecôte. Le conseiller municipal Maillard s’interrogeait en février 1898 sur l’absence de la musique lors de la fête communale de la Pentecôte.
Les conseillers Logier et Bécourt déclaraient eux « être partisans de l’attribution de la subvention ».
Au final, le conseil municipal votait le principe de la subvention « en vue de la participation de la musique à un concours musical, mais sous la condition que ce ne soit pas le jour de la Pentecôte ».
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 8 juin 2014)