Cet été, vous chercherez sans doute à bronzer sur le sable chaud, loin du beffroi de Béthune et des pavés de la Grand Place. Et pourtant, le sable a alimenté les débats de l’assemblée délibérante.
Le 26 novembre 1870, on s’indignait d’une exploitation abusive de sable dans les terrains communaux. Le 27 avril 1906, on autorisait un béthunois à extraire pendant six ans, le sable qui se trouvait sur un terrain appartenant à l’hospice civil de Béthune. Un terrain situé chemin du moulin à tabac (notre photo).
Le 22 novembre 1907, le maire expose au conseil municipal qu’il a été touché d’une demande de location du terrain communal situé au quai du canal pour servir de dépôt de sable. La commission des finances voulait autoriser la location au prix minimum de 300 francs par an, sous réserve que la ville conserve le droit de résiliation, sans indemnité.
La question du sable a de nouveau était soulevée durant le conseil du 20 novembre 1908. Il était question du pavage de la rue des treilles et de la rue du pot d’étain. Pour ces travaux de pavage, la commission des travaux désirait employer, à titre d’essai, du sable de rivière dans la rue des treilles et de paver le reste avec du sable de pays. La dépense était estimée à 12000 francs. Une somme approuvée et inscrite au budget additionnel.