/image%2F1003632%2F20140422%2Fob_27bd13_willay1.jpg)
Anselme Beuvry, à peine élu, s’est incliné devant le monument aux morts
Des municipales en plein mois d’octobre. C’est ce qui s’est passé le 19 octobre 1947 à Béthune, deux ans après la fin du second conflit mondial.
9828 votants sur les 12601 inscrits sur les listes béthunoises s’étaient rendus aux urnes. A l’époque le mode de scrutin était complexe ce qui a rendu les opérations de dépouillement assez longues.
Quatre listes s’affrontaient : le RPF (Rassemblement du peuple français), les communistes, la SFIO (section française de l’internationale socialiste) et le MRP (mouvement républicain populaire). Au soir du 19 octobre, c’est la liste RPF qui disposait de la majorité absolue au conseil municipal (14 sièges). Une liste qui devançait largement les autres. En effet, les communistes disposaient de 6 sièges, la SFIO de 5 sièges et le MRP de 2 sièges. Mais, qui allait devenir Maire de Béthune ?
Réponse le 26 octobre à 10h30 lors de la cérémonie d’installation du conseil municipal. C’est Anselme Beuvry, issu de la liste RPF qui a été élu Maire avec 16 voix contre 6 voix à René Grésa et 5 voix à Emile Vanrullen. Un maire à peine élu qui proposa au conseil de rendre sa première visite…au monument aux morts. Une visite hautement symbolique pour ce début de mandat.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 19 octobre 2014)
/image%2F1003632%2F20180429%2Fob_d759d9_m-delebarre.jpg)
/image%2F1003632%2F20180428%2Fob_50d0e3_poincare.jpg)
/image%2F1003632%2F20180402%2Fob_a0e4cf_theatre-bethune-1918.jpg)
/image%2F1003632%2F20180325%2Fob_800c4b_pad.jpg)
/image%2F1003632%2F20240714%2Fob_e0fc9c_feu-d-artifice-8-6.jpg)
/image%2F1003632%2F20240501%2Fob_d5959f_muguet.jpg)
/image%2F1003632%2F20240413%2Fob_69c008_20240413-092429.jpg)
/image%2F1003632%2F20240330%2Fob_5139b0_cloches-beffroi.jpg)