Dans deux jours, la fête nationale se terminera par un feu d’artifice. Si ce feu sera synonyme de plaisir, d’autres feux ont par le passé menacé les habitants. A Béthune, la lutte contre les incendies était prise très au sérieux, même au 19ème siècle.
En 1877, le Maire Charles Dellisse-Engrand considérait que l’efficacité des premiers secours en cas d’incendie ne dépendait pas uniquement de l’arrivée de l’eau mais aussi de celui de tous les engins propres à se rendre maître du feu ou à le retarder jusqu’à l’arrivée des pompiers de la ville.
Une prime de 12 francs était accordée à la pompe en état de fonctionner qui arrivait la première et avant celle de la ville sur les lieux des incendies. Une prime de 8 francs était aussi prévue pour la pompe qui arrivait en seconde position et qui permettrait à l’incendie de ne pas progresser.
Ces primes étaient aussi prévues pour tous les habitants qui posséderaient un engin susceptible de retarder le développement d’un incendie. Une attestation du commissaire de police était même délivrée pour valider l’efficacité de ces engins.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 13 juillet 2015)