A quelques jours de la rentrée, les établissements d’enseignement s’organisent pour accueillir au mieux les élèves. En août 1907, la ville avait même signé une convention avec la directrice du collège communal de jeunes filles.
L’objectif principal était d’organiser l’accueil des élèves. Une convention qui stipulait que le pensionnat annexe au collège de jeunes filles est gérée par la directrice « à ses risques et périls ». Une directrice aux responsabilités élargies qui pouvait percevoir sur les familles des élèves pensionnaires les suppléments pour frais de surveillance.
Malgré tout, la ville se montrait attentive au développement du collège. Elle s’engageait « pour la prospérité de l’établissement » à verser à la directrice une prime annuelle de dix francs par externe surveillé des classes enfantines et primaires et de quinze francs par externe surveillé des classes secondaires.
Enfin, la ville chargeait la directrice de l’entretien du mobilier scolaire et du matériel d’enseignement. Une confiance qui avait des limites. La convention stipulait que le directeur des travaux de la ville était chargé de surveiller cet entretien.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 23 août 2015)