Cette année, deux jours de festivités sont prévues pour la fête nationale. Le 13 juillet au Mont-Liébaut et le 14 juillet au pied du beffroi. En juillet 1963, les béthunois avaient aussi eu droit à deux jours de festivités. Retour 53 ans en arrière.
Et c'est le Maire Henri Pad qui avait souhaité ces deux journées pour la fête nationale. Le 13 juillet, la ville offrait un banquet « aux vieillards assistés ». A 20h30, un concert de l'harmonie municipale était prévu au jardin public. A 21h45, une retraite aux flambeaux était programmée dans le centre ville.
Le 14 juillet, un concours de pêche à la ligne attendait les béthunois à la gare d'eau. Un concours de tir et des joutes sur l'eau étaient aussi programmés sans oublier le concert de l'harmonie dans la cour intérieure de l'Hôpital.
La traditionnelle réception à l'Hôtel de Ville a été l'occasion pour le Maire de Béthune de passer un message. Henri Pad signalait au sous-préfet que « puisque le 14 juillet, on célèbre la liberté, il me faut rappeler qu'il existe aujourd'hui des libertés communales qui nous paraissent en danger et que nous voulons sauvegarder à tout prix ».
Avant d'assister au feu d'artifice et au bal populaire, le représentant de l’État avait tenu à rassurer le Maire en expliquant que l'expansion de la région devait bénéficier à toutes les communes.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 10 juillet 2016)