Le financement des retraites revient régulièrement au devant de l'actualité. Ce thème sera peut être traité durant la campagne électorale pour l'élection présidentielle ? Un thème loin d'être nouveau. On en parlait déjà à Béthune au début du mois de février 1857.
Et ce sont les employés du secrétariat de la mairie qui demandaient au Maire Henri de Bellonnet qu'une caisse de retraite soit établie en leur faveur. Une requête restée sans réponse.
Le 16 février 1922, le conseil votait lui un règlement sur les retraites des agents municipaux. En fait, les retraites étaient régies par une caisse autonome de l'octroi. Hors, les ressources de cette caisse étaient insuffisantes pour assurer la retraite des agents et c'est la Ville qui devait en assurer le complément. Une situation intenable pour les finances communales.
Il était proposé de créer une nouvelle caisse plus viable qui serait gérée par la caisse des dépôts et consignations. Les revenus se composaient du produit des fonds d’État, du produit des dons et legs, d'une retenue sur le traitement des employés fixée à 5 % par an et d'une allocation de la Ville égale à 10 % de la masse des traitements annuels du personnel participant à la caisse. Une nouvelle caisse qui allait permettre de sauver les retraites des employés municipaux.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 5 février 2017)