La place de Lille, derrière le beffroi, fin 19ème siècle
Vous allez bientôt prendre la route des vacances ? Une route si possible en bon état et bien éclairée. A Béthune, à la fin du 19ème siècle, ces questions étaient d'actualité.
Lors du conseil municipal du 20 février 1882, la question liée à l'état de la route nationale 41 qui traversait le faubourg de Lille était à l'ordre du jour. En effet, la chaussée du faubourg de Lille laissait à désirer. Les pentes étaient irrégulières, les fossés et ruisseaux envasés. Pire encore, les eaux ne pouvaient plus s'écouler, les trottoirs n'existaient pas. Le conseil protesta contre la situation en demandant au Maire de réclamer auprès de l'administration des Ponts et chaussées.
L'éclairage laissait aussi à désirer sur certaines routes béthunoises. Le 18 décembre 1872, on évoquait lors du conseil municipal l'insuffisance de l'éclairage sur la rue du rivage. Les membres de l'assemblée délibérante étaient conscients que cette route était très fréquentée. Il n'y avait pas encore de constructions qui la bordaient et les trottoirs étaient aussi en mauvais état. L'histoire ne dit pas si en l'absence de riverains, l'éclairage fut renforcé rapidement.