Hier, se déroulait la fête de clôture d’une année culturelle particulièrement riche. Bartabas et Caroline Carlson, Le Louvre, la Comédie française……des événements culturels uniques depuis le 2 avril. Mais la culture n’a pas toujours été à la fête à Béthune.
En 1944, tous les spectacles étaient suspendus. Alors que la cité était touchée par les bombardements, des mesures de sécurité devait s’appliquer. L’arrêté municipal du 3 mai 1944 soulignait que « tous spectacles (théâtre, cinéma, café) ainsi que l’emploi d’instruments de musique dans les lieux publics sont interdits jusque nouvel avis ».
Vingt ans plus tard, la culture était à l’honneur, refermant les cicatrices laissées par le second conflit mondial. Le 19 juin 1964, Béthune fêtait son expansion culturelle. Une exposition photographique était prévue et une soirée de gala au théâtre municipal avec Madame Butterfly à l’honneur.
En 1973, la maison des jeunes et de la culture était elle présentée dans le magazine municipal. Elle se trouvait à la grande résidence et comptait à l’époque 200 adhérents. Une structure qui était définie « comme un lieu privilégié de contacts permanents entre les générations. Une chance donnée à chacun de prendre conscience de ses possibilités, de les développer et d’en faire profiter les autres ». Plus récemment, Béthune célébrait le 2 avril dernier l’ouverture de la capitale régionale de la culture. Une opération culturelle dont l’histoire reste à écrire et le bilan à dresser.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 18 décembre 2011)