En ce mois de janvier, les maires organisent nombre de cérémonies. Le député organisera aussi une cérémonie des vœux. En janvier 1956, les députés étaient au cœur de l’actualité politique mais pour d’autres raisons.
C’est dans un contexte de crise politique que se sont déroulées les élections législatives du 2 janvier 1956. Edgar Faure, Président du conseil, a tenté d’obtenir la dissolution de l’assemblée nationale après sa mise en minorité par les députés le 29 novembre 1955, consécutive au rejet d’un projet de loi visant à instaurer le scrutin uninominal à deux tours pour l’élection des députés. Edgar Faure utilisa la possibilité offerte par la Constitution pour dissoudre l’assemblée le 1er décembre 1955.
Les élections législatives anticipées furent fixées au 2 janvier 1956. Les béthunois devaient départager 4 grandes forces politiques. Les 10935 suffrages exprimés dégageaient une tendance politique : 4176 voix pour la SFIO, 2578 pour les communistes, 1602 pour les indépendants et 1375 pour le MRP. Une répartition des voix qui a le mérite de nous donner des indications sur le paysage politique local en 1956. A l’issue de ce scrutin de début d’année, les députés avaient formulé des voeux de circonstance et de longévité au gouvernement issu des élections : celui de Guy Mollet. Un vœu exaucé car ce gouvernement fut le plus long de la IVème République (février 1956-mai 1957).
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du nord, le 11 janvier 2009)
Année 1956: une législative partielle pour débuter l'année
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