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Le mois de juin débute. Si certains commencent déjà à penser aux vacances, d’autres préparent leurs examens de fin d’année parmi lesquels le baccalauréat. Une véritable institution déjà évoquée au 19ème siècle.
La ville se positionnait pour aider financièrement certains élèves à se présenter aux examens du baccalauréat. Une aide financière parfois couronnée de succès. En 1880, un élève du collège de Béthune Edouard Lemaire avait réussi les épreuves scientifiques du bac devant la faculté de Lille.
Huit ans plus tard, en 1888, le Maire recevait des demandes d’aide. Le 9 juin 1888, le conseil accordait à Paul Tiberghien et Paul Gayot, une somme de cent francs pour faire face aux frais du baccalauréat. Une somme allouée sous conditions, car en cas d’échec, la somme pour droit de diplôme resterait à la Ville.
Le certificat d’aptitude à l’enseignement de la gymnastique suscitait aussi un réel intérêt. En 1910, le Maire recevait une lettre d’un professeur de gymnastique. Il sollicitait une subvention pour permettre à sa fille de se rendre à Paris. Elle devait suivre pendant un mois au lycée Janson-de-Sailly des cours d’éducation physique pour se préparer aux épreuves du certificat pour enseigner la gymnastique. Des épreuves qui s’annonçaient donc très sportives !
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 2 juin 2013)
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