La circulation des voitures et le stationnement risquent d’être difficiles durant la foire de printemps débutée le 9 mars. Une situation loin d’être nouvelle. On en parlait déjà au 19ème siècle. C’est dire !
En effet, le 14 mars 1870, un arrêté réglementait la tenue des marchés, la circulation des voitures et des piétons pendant toute la durée de la foire. Il était décidé que le marché aux semences ne se tiendrait que sur la place de la mairie située derrière le bâtiment. Le marché aux légumes se tiendrait lui place saint vaast. Il était même signalé que les pommes de terre en sacs seraient vendues derrière les baraques de la foire.
La circulation des voitures était strictement réglementée. Elles devaient arriver sur la place par la rue grosse tête pour en sortir par la rue du pot d’étain. L’arrêté municipal prenait le soin de préciser que le dépassement était interdit.
Si la ville se souciait de la circulation des voitures durant la foire, les chiens retenaient aussi l’attention de l’autorité municipale en d’autres circonstances. Le 29 octobre 1862, un arrêté interdisait la circulation des chiens attelés aux voitures. Le maire justifiait sa décision en soulignant que « l’usage d’atteler des chiens aux voitures donne lieu à des abus qui affectent la morale et compromettent la sûreté publique ». Un maire qui s’était érigé en défenseur des chiens dénonçant les mauvais traitements qu’ils subissaient.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 17 mars 2013)