Plus que quelques heures pour préparer vos repas du réveillon et de la nouvelle année. Pour terminer 2011 en beauté, nous vous proposons de remonter le temps, histoire de trouver la dernière idée pour accompagner vos plats de fin d’année.
Et rien ne vaut une bonne bouteille de champagne pour fêter la nouvelle année. En 1949, le magasin « Au grand bon marché » situé 8 rue grosse tête, près de la Grand Place, offrait une bouteille de champagne à tout acheteur d’un vêtement homme, dame ou enfant.
En 1954, l’Hôtel Bernard proposait un menu qui 57 ans après fait encore saliver : gratin de langouste ou filets de soles américains, dindonneau truffé, céleri braisé et pommes gaufrettes. En guise de dessert, l’ancien hôtel béthunois proposait de la buche ou une coupe de fruits rafraîchis au Kirsch.
Si en 1954, l’Hôtel Bernard fêtait la nouvelle année, en 1960 c’était au tour de l’Hôtel du vieux beffroi de proposer un menu « à 36 nouveaux francs » pour le réveillon de la Saint-Sylvestre : escargots de Bourgogne, saumon rose du Rhin à la parisienne, gratin de homard, pintadeau à la vallée d’Auge ou poulet de gratin rôti et ballottine d’alouettes truffée au foie gras. Si vous n’aviez pas les moyens de fréquenter les restaurants béthunois, vous pouviez vous consoler en arpentant les allées du prisunic de Béthune en 1968. De la langue de bœuf, du gigot ou des noix de veau étaient proposés pour les fêtes.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 31 décembre 2011)