Ces relations entre la ville de Béthune et les sous-préfets

Publié par Arnaud Willay sur 8 Février 2013, 18:48pm

En ce début d’année 2013, Béthune a accueilli Simone Mielle, la nouvelle sous-préfète. L’histoire montre que la ville de Béthune a souvent entretenu de bonnes relations avec le représentant de l’Etat dans l’arrondissement. Comme en 1923.

Le 8 février 1923, le maire Jules Senis annonce au début du conseil municipal que le sous-préfet Myrtil Stirn venait d’être nommé chevalier de la légion d’honneur. Un maire qui voulait se faire l’interprète de ses collègues du conseil municipal pour adresser « ses sentiments de cordiale sympathie à M. le sous-préfet et ses plus vives félicitations pour la haute distinction qui vient de lui être conférée ».

Le sous-préfet ne tarda pas à répondre aux membres du conseil municipal. Lors de la séance du conseil du 9 mars 1923, le maire donnait connaissance d’une lettre dans laquelle le représentant de l’Etat se disait « profondément touché des sentiments de sympathie et des félicitations que le conseil municipal de Béthune a bien voulu exprimer ».

Il faut dire que l’action du sous-préfet Stirn a été particulièrement remarquée. Nommé sous-préfet en 1918, dans un contexte d’après guerre, il a joué un rôle décisif dans la reconstruction des zones dévastées. Celui qui restera comme le sous-préfet de la reconstruction de Béthune a aussi eu l’occasion d’accueillir plusieurs ministres dans la cité de Buridan. Comme en 1928 où le Ministre des pensions, Louis Marin, venait assister au congrès de la fédération départementale des associations des mutilés, réformés, combattants.

Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 10 février 2013)

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