En ce dimanche 16 janvier, il n’est pas trop tard pour prendre les bonnes résolutions de début d’année. Les documents municipaux anciens sont remplis de résolutions qui n’ont vraiment rien à voir avec celles de la nouvelle année. Morceaux choisis.
En 1875, le principal du collège interpellait le Maire pour expliquer que les locaux destinés aux pensionnaires étaient insuffisants. Une situation qui n’a pas eu l’air d’émouvoir les membres du conseil municipal. Des édiles qui expliquaient « ne pouvoir prendre aucune résolution relativement à la demande du principal » sans consulter l’administration et le bureau du collège.
Quatre ans plus tard, une résolution de la plus haute importance pour le commissaire de police était adoptée en conseil municipal. Le 10 mars 1879, une résolution sur la part à mettre à la charge de la ville dans le traitement du commissaire était adoptée. Il était décidé que l’intégralité du traitement du commissaire de police serait payée par la ville. Un traitement fixé à l’époque à 2000 francs.
Du commissaire, on passe en 1873 au colonel et à la résolution prise par le conseil touchant la musique du 73ème Régiment d’infanterie. Le colonel commandant le 73éme RI soulignait que l’aide financière versée par la ville constituait pour les musiciens « un précieux encouragement ». Un colonel qui mettait en évidence dans une lettre au Maire « ce témoignage de sympathie qui crée un lien de plus entre la ville et le 73ème ».
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 16 janvier 2011)