C’est inscrit sur votre calendrier. Ce dimanche c’est la Pentecôte. Si ce week-end est marqué par de nombreuses manifestations, la Pentecôte préoccupait les autorités locales au 19ème siècle.
En particulier car la Pentecôte est avant tout une fête religieuse. Une fête synonyme de procession. Une procession qui demandait une certaine organisation et qui posait quelques questions, comme en 1872. En effet, durant la Pentecôte et la fête du saint sacrement, des processions religieuses parcouraient la ville. Un reposoir était installé sur la Grand Place. Un objet installé de manière artisanale.
C’est la raison pour laquelle le conseil municipal a voté le 18 avril 1872 une somme de cent francs pour l’érection d’un reposoir digne de ce nom. En effet, pour la solennité des cérémonies religieuses, « le reposoir devait être organisé de manière convenable ».
Le conseil municipal estimait que « la ville ne peut se désintéresser plus longtemps de ce soin et (qu') elle doit contribuer dans des proportions modestes, en ce moment à cause des nombreuses charges qui grèvent son budget, mais avec l’espoir d’élargir son allocation quand les circonstances deviendront plus favorables ». Des propos plein de sagesse.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 23 mai 2010)