Les épreuves écrites du baccalauréat débutent demain. L’objectif pour les élèves qui y participent est d’obtenir des notes les plus élevées possibles. Des notes qui ont toujours eu une importance dans le système scolaire. La preuve à Béthune au 19ème siècle.
En 1888, ces notes étaient même portées à la connaissance des membres du conseil municipal. En pleine séance du conseil, le 18 août 1888, le Maire Eugène Haynaut (notre photo) communiquait les notes obtenues par les collégiens pendant l’année scolaire 1887-1888 par les boursiers de la ville. Il soulignait des résultats « des plus satisfaisants ».
Le 4 février 1896, un autre maire Alfred Legillon, rappelait que le conseil avait émis l’avis de retirer la faveur de la gratuité aux élèves du collège communal dont les notes laissaient à désirer. Les mêmes observations étaient formulées pour ce que l’on appelait à l’époque les cours secondaires des filles, pris en charge par la ville.
La Directrice de ces cours, expliquait au maire que « les notes des deux élèves signalées laissent encore un peu à désirer. Les parents seront à nouveau prévenus et si les résultats ne sont pas tout à fait satisfaisant aux vacances de Pâques, la gratuité sera irrévocablement retirée ». L’avertissement avait au moins le mérite d’être clair.