Cette fin d’année est synonyme pour beaucoup de repos et de vacances bien méritées. Sauf peut-être pour les commerçants qui réalisent une partie de leur chiffre d’affaires durant ces fêtes de fin d’année.
En 1906, c’est le conseil municipal qui devait statuer sur la question du repos hebdomadaire des coiffeurs de la ville. Des commerçants qui n’étaient pas d’accord sur le jour de repos pour leurs employés. Certains coiffeurs sollicitaient un repos le dimanche après-midi, d’autres le lundi.
Le Maire Alfred Legillon (notre photo) a reçu une pétition des ouvriers coiffeurs réclamant le repos le dimanche après-midi et un jour de roulement et par quinzaine. Afin de préserver les intérêts de la corporation des coiffeurs, le conseil accordait pour les uns le repos le dimanche et pour les autres le repos le lundi.
Monsieur Hanicotte Duriez, menuisier et marchand de meubles sollicitait lui une dérogation. Sous le prétexte que la ville n’avait pas d’entreprises de pompes funèbres. Il était appelé le dimanche par les familles pour confectionner les cercueils, ce qui l’obligeait à travailler. En échange du travail dominical, il s’engageait auprès du Maire à octroyer le repos à ses ouvriers le lundi.
Arnaud WILLAY