Tracts, site internet….les candidats aux élections municipales vont multiplier les moyens pour faire connaitre leur vision du développement de la Ville. Une vision d’avenir qui ne peut pas oublier le passé…..
Dans la Maison du Berger (1844), le poète Alfred De Vigny (1797-1863) comparait les villes à des prisons dont il fallait s’évader. Au contraire, le passé de la ville de Béthune montre que c’est avant tout un espace de liberté dans lequel chacun peut trouver son chemin.
Historiquement, les citoyens ont toujours revendiqué leur liberté : les bourgeois ne voulaient-ils pas conquérir leur autonomie par rapport aux seigneurs ? En effet, le moyen âge a été une période d’émancipation et de liberté communale symbolisée par l’octroi d’une charte aux échevins en octobre 1210 par Guillaume II et d’un beffroi en 1346 par Eudes De Bourgogne.
En 1789, la Révolution française s’est principalement déroulée dans une ville, Paris. En envoyant, en avril 1789, 20 députés pour assister à la rédaction des cahiers de doléances de la province d’Artois, la cité de Buridan a aussi contribué à la fin de l’ancien régime et du système féodal.
Enfin, les images de la libération ont souvent eu la ville comme décor. Celle de l’arrivée le 4 septembre 1944 sur la Grand Place des militaires anglais symbolise bien, pour la période contemporaine, la liberté retrouvée des béthunois après la guerre. Libérés du joug nazi, les béthunois allaient pouvoir continuer à écrire l’histoire d’une ville qui devrait encore faire couler beaucoup d’encre.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 27 janvier 2008)
Quand Béthune rime avec liberté
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