Mercredi, le traditionnel feu d’artifice a été tiré au pied du beffroi dans le cadre des festivités du 14 juillet. En 1955, les béthunois ont eu le droit à un feu d’artifice bien avant la fête nationale.
Eh oui, il y a d’autres festivités que la fête nationale qui méritent un feu d’artifice. C’était le cas des fêtes de l’enseignement célébrées à Béthune les 11 et 12 juin 1955. Deux journées au programme dense marquées par l’inauguration du groupe scolaire Ferdinand Buisson. Un établissement implanté dans une cité, celle des cheminots, qui était plusieurs dizaines d’années auparavant une vaste zone rurale sans population.
Après un feu d’artifice tiré le dimanche 29 mai 1955, jour de la Pentecôte, la ville prévoyait donc de fêter l’enseignement par un feu prévu au jardin public le samedi 11 juin.
Un spectacle préparé par un artificier de la rue Eugène Haynaut qui proposait notamment deux pots à volcans sortant de l’eau donnant de multiples détonations, deux feux de bengale rouges et éblouissants. Des illuminations multicolores dans le ciel qui se sont reflétées sur l’eau du parc municipal. Les béthunois présents en ce mois de juin 1955 ne pouvaient qu’attendre avec impatience le feu du 14 juillet.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 18 juillet 2010)