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La seconde guerre mondiale a marqué Béthune. Elle a aussi eu des conséquences sur le dépôt SNCF, l'actuelle Rotonde.
Les bombardements d’avril 1944 sont à signaler. Ils ont touché le dépôt des locomotives à Béthune. Un dépôt qui accueillait jusqu’à 80 trains par jour. Ces bombardements meurtriers ont laissé un spectacle de ruine et de désolation.
Le bilan matériel de ces bombardements était lourd. La stèle (notre photo) qui se dresse en hommage aux morts lors du bombardement du 27 avril 1944 mentionne 31 personnes décédées exerçant différentes professions : ouvriers, mécanicien, chauffeur...
Au delà du dépôt SNCF, 350 maisons étaient détruites. Les habitants situés de part et d'autre des installations ferroviaires furent relogés dans d'autres secteurs de la Ville.
Dès la fin de l'année 1944, la SNCF fait appel à un ingénieur, Bernard Laffaille pour reconstruire ses dépôts. L'entreprise ferroviaire opta très vite pour le système des rotondes. En effet, les rotondes réduisaient nettement les surfaces d’emprise nécessaires pour reconstruire les dépôts et permettaient une évolution plus rapide des machines. Au total, c'est une vingtaine de rotondes qui sont bâties dans le nord et l'est de la France comme à Béthune, Cambrai, Hirson, Laon, Tourcoing et Valenciennes.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 20 août 2017)
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