Demain, vous serez nombreux à fêter le passage à la nouvelle année autour d’un bon repas. Si vous manquez d’idées pour terminer l’année 2012, ces menus proposés aux béthunois dans les années cinquante vous mettront sans aucun doute l’eau à la bouche.
Et le dessert est toujours très attendu à l’approche des douze coups de minuit. L’épicerie pâtisserie Veil, située en 1955 au 42 avenue de Bruay, proposait un choix diversifié de boîtes de confiseries, buches et coquilles.
L’hôtel Bernard proposait lui un déjeuner le 1er janvier 1956. Avec une entrée composée de fines marennes sur neige ou du saumon fumé sur toast ou d’un gratin de langouste, l’année ne pouvait que bien commencer. Sans oublier le plat de résistance avec du pintadeau rôti aux morilles ou un filet du charolais.
Quatre ans plus tard, en 1959, l’hôtel Bernard avait renouvelé sa carte. Un menu gastronomique était suggéré pour bien aborder les années soixante. Escargots de bourgogne aux champignons, terrine de canard à la gelée de Porto, demi homard froid à la parisienne, langouste des roches grillée béarnaise. En plat principal, vous pouviez déguster un faisan rôti sur canapé, de la gigue de chevreuil grand veneur ou du caneton aux ananas martiniquaise. Et si votre estomac pouvait encore supporter un dessert, un gâteau lorrain à la mirabelle permettait de vraiment bien débuter l’année.
Arnaud WILLAY (parution dans La Voix du Nord, le 30 décembre 2012)